Festival de cinéma

Les meilleures écoles de cinéma Françaises

Les smartphones facilitent énormément le tournage d’un film. Les caméras sont également plus accessibles. Toutefois, même si le cinéma est un art, il requiert un minimum de savoir-faire technique. Suivre une formation reste alors indispensable. Plusieurs établissements proposent un cursus approprié dans l’Hexagone. Faisons le point sur les meilleures écoles de cinéma français.

La Fémis, une référence du cinéma français

Sise au 18ème arrondissement de Paris, La Fémis s’est forgée une solide réputation ces 30 dernières années. Elle fut créée en 1986 en intégrant l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC). L’admission se fait par voie de concours, il est extrêmement sélectif, un bac+2 est requis. Moins de 10% des participants sont reçus.

Le cursus principal apprend aux étudiants les rudiments du métier. L’école propose une formation relative au script, la distribution et l’exploitation, les séries TV ainsi que le doctorat « Sciences, Arts, Création, Recherche » (SACRe).

Parmi les différentes promotions figurent des étoiles du cinéma hexagonal. On peut citer entre autres Emmanuelle Bercot, Arnaud Desplechin, Céline Sciamma, Rebecca Zlowtoski ou encore Solveig Anspach. L’école se démarque par la présence d’une politique favorisant la diffusion des œuvres des étudiants.

Louis-Lumière, 90 ans d’excellence

La fondation de l’École nationale supérieure Louis-Lumière remonte à 1926. L’initiative de sa création revient à l’inventeur du cinéma et Léon Gaumont. A ses débuts, elle s’appelait École technique de photographie et de cinéma (ETPC). Il était localisé au 85, rue de Vaugirard (Paris) pendant plus de 40 ans. L’école est ainsi surnommée « Vaugirard ».

Plusieurs personnalités du cinéma français ont effectué leur cursus au sein de cet établissement, notamment Jacques Demy, Louis de Funès et Michel Houellebecq. Les élèves de Louis-Lumière peuvent choisir entre trois options : cinéma, son et photographie. Ils sont recherchés pour leur rigueur et leur professionnalisme.

Le concours est ouvert à ceux qui possèdent un bac+2. Le parcours dure trois ans et les étudiants sortent avec un grade de master. La scolarité est entièrement gratuite.

Le CLCF : 50 ans d’expérience

Fondé en 1963, le Conservatoire libre du cinéma français (CLCF) fut le pionnier des écoles de cinémas privées en Europe. L’établissement se distingue par son tronc commun pluridisciplinaire : réalisation, scriptes, montages, scénarios et production. Plusieurs professionnels étrangers ont acquis les ficelles du métier dans les murs du CLCF : Mahamat Salet Haroun, Thomas Salsmann, Artus de Penguem, Frédéric Pelle ou encore Christophe Ruggia.

L’ESAV combine la formation technique et artistique

L’École supérieure d’audiovisuel est un établissement public consacré à l’enseignement des métiers du 7ème art. Il a commencé ses activités en 1979 sous l’impulsion de l’Université de Toulouse. IL combine les disciplines techniques, artistiques et théoriques. Certains élèves réalisent des recherches tandis que d’autres deviennent des réalisateurs, des décorateurs ou encore des ingénieurs de son. Le cursus est accessible aux détenteurs d’un bac +2.

L’EICAR, une histoire particulière

Contrairement aux autres écoles, l’École internationale de création audiovisuelle et de réalisation (EICAR) a commencé ses activités à l’étranger, plus précisément au Centre culturel franco-nigérien de Niamey. Jean-Paul Vuillin et Jean Rouch ont lancé un centre de formation consacré aux métiers du cinéma. Lorsque le premier retourna à Paris en 1974, il fonda l’Actorat du cinéma.

Les filières se sont étoffées, on trouve maintenant la réalisation, l’écriture de scénario, la production, le son ou encore le montage. L’établissement est localisé la Plaine Saint-Denis depuis 2005, il se démarque par son caractère international. Une soixantaine de nationalités y étudie. L’EICAR collabore aussi avec de nombreuses universités étrangères.

L’École de la Cité : une initiative de l’industrie

La Cité du cinéma a ouvert ses portes en 2012 sous l’impulsion du producteur Luc Besson. Située à La Plaine Saint-Denis, elle est souvent surnommée "Hollywood sur Seine". Le projet comporte aussi une école destinée à tous les élèves souhaitant maîtriser la réalisation ou le scénario. L’établissement se distingue par sa gratuité. Par ailleurs, aucun diplôme n’est requis. Les responsables de l’école mettent l’accent sur la créativité des étudiants et leur intégration professionnelle.